Financée par les bourgeois et par les différentes corporations d'artisans, la basilique Saint-Michel fut édifiée entre le 14e et le 16e siècle. Elle présente une grande unité architecturale, d'un style gothique flamboyant.

C'est là que se déroule le cérémonial des jours de fête. C'est là que l'on se réunit le dimanche devant l'effigie de son saint protecteur. C'est aussi là que "les biens meubles de l'association sont entreposés, non seulement des objets liturgiques mais aussi des archives serrées dans des coffres".

Avec son luminaire qui brille en permanence devant l'autel, ses statues, ses vitraux, ses tombes parfois, la chapelle constitue "la vitrine permanente" de la confrérie. Son entretien est à la charge de cette dernière qui y consacre l'essentiel de ses ressources.

Les pélerins avaient un droit de sépulture dans la chapelle.

Elle est depuis le XVIIe siècle le siège d'une ancienne confrérie qui célébrait l'apôtre. Elle aurait été créée en 1612 par le cardinal François de Sourdis qui finança le rétable et une partie du mobilier liturgique.

L'entrée de la chapelle est signalée par une statue en pied de Saint Jacques. Il s'agit d'une reproduction en bois  dont l'original est visible au Musée d'Aquitaine.

Ces vitraux sont du maître verrier Jean-Henri COUTURAT, qui en reçu la commande après les destructions d la deuxième guerre mondiale.

Dans la partie gauche, Saint Jacques est en compagnie de son frère Saint Jean et deux autres apôtres Saint André et Saint Pierre. Saint Jacques fut l'un des premiers apôtres arrêtés par Hérode.

Dans la deuxième séquence on le voit sur le chemin de son supplice, guérir miraculeusement un infirme sous les yeux du prêtre Abiathar et du scribe Josias. Ce dernier convaincu par l'action divine le supplie de le baptiser.

La troisième partie du vitrail est consacré au baptème de Josias qui ainsi converti, connaît le même sort que Saint Jacques. Ils sont tous deux décapités, devenant martyrs sur la dernière scène du vitrail.

Source : Panneau d'informations dans la Basilique