Cet artefact a été conçue après la lecture du "Sang d'Atys", vaste poème allégorique et sensuel qui constitue, de l'aveu même de François Mauriac, une manière de clef de voûte à son oeuvre tout entière. Le poème a pour trame une légende antique : Cérès, déesse de la Terre, ne pouvant soumettre à son brûlant désir le jeune berger Atys, amoureux d'une mortelle - Cybèle, tente de l'enraciner en elle en le métamorphosant en pin. Une tâche huileuse provenant de l'écoulement de l'eau douce des marécages affleurant sur la plage de Montalivet en 2019, constitue le visage de Cybèle. La colorisation du visage provient d'une photo du tapis mousseux qui se développe en bordure de lède (zone transitoire entre la dune et la forêt). |